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Une rénovation avec le label BBC (Bâtiment Basse Consommation)

 

À l'origine, le bâtiment se compose d’un parking, un rez-de-chaussée, et seulement deux étages, abritant les bureaux d’une entreprise. Julien et sa femme décident d’en augmenter la capacité, en concevant un troisième et un quatrième étage, destinés à accueillir des logements. Objectif BBC !

En amont de cet ambitieux projet, le jeune couple se renseigne sur les objectifs à atteindre, car le projet d’agrandissement comporte également un volet énergétique. Julien et sa femme sollicitent donc des conseils extérieurs pour demander – et obtenir – le label BBC (Bâtiment Basse Consommation). Pour ce faire, plusieurs relevés sont réalisés durant le chantier, ainsi que des mesures de l'étanchéité à l'air et de la ventilation.

 

Des travaux de rénovation avec de vrais défis techniques

Pour les aider à agencer le projet et à piloter les travaux, ils font appel à une connaissance de la famille : l’architecte Etienne Lebrun. Le projet, puisque c'était une surélévation, « imposait aux propriétaires de respecter la réglementation thermique », témoigne Etienne, qui rappelle que le maître d’ouvrage souhaitait obtenir le label BBC. Cette surélévation de deux niveaux a été un vrai défi technique. Il a fallu être inventif, trouver des solutions techniques, dont les accroches de la façade sur la charpente métallique.

Autre défi, celui de l’isolation thermique et la nécessité d’intégrer de la manière la plus optimale et la plus performante possible de la laine de verre, « avec un double sandwich, rappelle l’architecte, composé d’une laine de 120 mm d’épaisseur associée à une laine 100 mm d’épaisseur ». « Le bâtiment est chauffé au gaz. C’est une ressource rare donc moins elle est dépensée, mieux c’est ! », poursuit-il.

 

Challenge réussi. Un appartement très basse consommation labellisé BBC.

Le bâtiment est aujourd’hui labellisé « Bâtiment Basse Consommation », et il va même au-delà du label BBC, en termes de performances. Ces trois duplex sont chauffés l'hiver de manière presque autonome. « Il suffirait d'ajouter quelques panneaux photovoltaïques sur la toiture terrasse isolée, végétalisée, pour être aux normes de la future réglementation 2020 », conclut Etienne.