Développement durable
En réduisant l'utilisation d'énergie pour le chauffage des bâtiments, les laines minérales contri [...]
DÉVELOPPEMENT DURABLE
La Réglementation Environnementale – RE 2020 est entrée en vigueur pour les logements neufs au 1er janvier 2022 et pour les bâtiments de bureaux et d’enseignement au 1er juillet 2022 . Elle s’appliquera aux autres bâtiments tertiaires un peu plus tard. En attendant, la Réglementation Thermique - RT 2012 continue de s’appliquer aux bâtiments concernés.
Depuis le 1er janvier 2023, la RE 2020 s'applique également aux extensions des bâtiments d'habitation, de bureaux, d'enseignement primaire ou secondaire, ainsi que pour les constructions provisoires. Selon leur taille et leur usage, ces extensions peuvent néanmoins faire l'objet d'exigences alternatives et certaines dispenses, dans les conditions définies par l'arrêté du 4 août 2021 :
Tableaux extraits de la fiche d'application de la RE2020 : « Extension nouvelle d’un bâtiment existant et Construction de petite surface »
Retrouvez toutes les fiches d'application de la RE 2020.
La Réglementation Environnementale – RE 2020 met en avant 4 grands principes :
Le FILMM a souhaité faire des calculs* sur la base du référentiel « Energie-carbone » publié sur le site du ministère, et montrer le rôle de l’isolation dans la très basse consommation d’énergie et dans la réduction des émissions de CO2.
Si le rôle de l’isolation thermique est parfaitement connu en ce qui concerne la performance des bâtiments d’un point de vue énergétique, il l’est un peu moins sur les émissions de CO2.
Concernant ces émissions, il y a 2 sujets en 1 :
Le FILMM a synthétisé les résultats dans une animation pédagogique qui montre qu’il est toujours rentable d’isoler pour à la fois réduire les consommations d’énergie et les émissions de « carbone ».
Il nous a semblé intéressant de faire la démonstration pour des résistances thermiques élevées car certaines personnes s’interrogeaient sur une « limite » à l’intérêt de réaliser une isolation thermique.
La toiture de la maison individuelle a été isolée avec des isolants possédant une résistance thermique allant de 7 à plus de 11. Quant aux es murs, ils ont été isolés avec une résistance thermique allant de 3,75 à plus de 6.
La réponse est claire : malgré une légère hausse des émissions de CO2 liées au cycle de vie des laines minérales quand on augmente leur résistance thermique, la baisse des émissions de CO2 de la maison individuelle est nettement supérieure dans tous les cas (isolation de la toiture, isolation des murs, quelle que soit la région et quelle que soit l’énergie de chauffage).
*Etude réalisée avec le Bureau d’étude thermique Bastide et Bondoux.
Démarche engagée dans le cadre de la loi de transition énergétique pour la croissance verte, l’expérimentation E+C- ambitionne d’élaborer, avec les acteurs du bâtiment :
Elle a été lancée fin 2016 pour préparer la future réglementation environnementale des bâtiments « RE 2020 ».
Une méthode d’évaluation de la performance énergétique et environnementale a été proposée à l’ensemble des acteurs de la construction pour qu’ils la testent sur leurs bâtiments.
Afin de permettre une analyse partagée et transparente des retours d’expériences de l’expérimentation, un observatoire a été mis en place.
Les maîtres d’ouvrage ayant évalué leurs bâtiments selon le référentiel « Énergie – Carbone » sont invités à déposer leurs évaluations, ainsi que toutes les caractéristiques de ces opérations dans cet observatoire.
Pour en savoir plus :
L'isolation avec les laines minérales est un des moyens les plus efficaces et les plus rapides pour réduire les émissions de CO2. L’isolation thermique réduisant la consommation énergétique dont la consommation de combustibles fossiles diminue de même les émissions de CO2 associées à cette combustion.
Les isolants en laine minérale sont par nature souples et fortement compressibles. Les fabricants utilisent cette qualité pour produire les panneaux et des rouleaux moins encombrants lors de leur transport et contribuent ainsi aux économies d'énergie de transport.
Pour apprécier dans sa totalité l'aspect écologique d'un produit de construction, il convient de faire une Analyse de Cycle de Vie (ACV). Cette approche globale consiste à estimer l'effet des laines minérales sur la consommation de ressources naturelles, contribution à l'effet de serre …) à travers les flux de consommation, de production ou d'émissions (directes ou indirectes) tout au long de sa vie.
Pour les laines minérales, comme pour tout produit isolant, cette analyse doit prendre en compte plusieurs phases :